S’engager ou ne pas s’engager ?
Dans cette période où nous nous retrouvons devant des grands défis personnels et sociétaux à relever, quel positionnement adopter face aux enjeux que traversent notre société ?
Comment conjuguer l’engagement sans culpabilité, sans peur, sans succomber à une injonction, sans s’enfermer, sans couper le lien avec tous ceux qui ne font pas comme moi, … ?
L’engagement ne nécessite pas forcément de partir au front.
Nous sommes tous différent et heureusement. Il existe des personnes qui agiront de manière collective, d’autres qui mettront en place des actions individuelles et d’autres qui ne se sentiront pas concernés.
Nous devons être totalement ok avec cela et éviter tous jugements ou autres culpabilités.
Une définition du « PETIT ROBERT »
Le dictionnaire signale, comme dernier sens, depuis 1945, celui d’«acte ou attitude de l’intellectuel, de l’artiste qui, prenant conscience de son appartenance à la société et au monde de son temps, renonce à une position de simple spectateur et met sa pensée ou son art au service d’une cause »…
L’engagement est pour moi :
- Le résultat d’un choix,
- Une prise de position,
- Donner du sens à ses valeurs,
- Servir une cause qui nous dépasse sans rien attendre en retour,
- Se mettre en mouvement pour défendre quelque chose qui nous fait vibrer,
- Défendre un intérêt collectif.
L’engagement n’est pas pour moi :
- Une obligation,
- Une injonction,
- Une mode.
L’engagement nécessite pour moi :
- Abnégation,
- Résilience,
- Garder une juste Distance,
- Savoir se protéger pour ne pas se « brûler »
Comment naît la décision de s’engager ?
Je peux me référer à mon expérience pour dire qu’il y a 3 étapes importantes :
- Prise de conscience d’une situation qui nous révolte ou interpelle, d’un fardeau, d’une cause qui nous anime, d’un fait…
- Démarche intellectuelle,
- Actions.
Je vous partage mon inspiration de la semaine !
Le podcast VLAN avec Emmanuelle DUEZ
